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Une œuvre, un contexte

« Les Caractères » de Jean de La Bruyère, publiés pour la première fois en 1688, s’inscrivent dans un contexte riche et complexe de la fin du XVIIe siècle. Cette période, marquée par le règne de Louis XIV, est caractérisée par une société de cour où l’apparence, l’intrigue et la recherche de la faveur royale dominent. La Bruyère, en observateur aiguisé, dresse le portrait satirique de ses contemporains, mettant en lumière les vices et les travers de la société de son temps. À travers ses descriptions fines et souvent mordantes, il peint une comédie sociale où chaque personnage révèle les absurdités et les contradictions de l’humanité.

Qui est Jean de La Bruyère ? 🧐

Jean de La Bruyère, né en 1645 et mort en 1696, est une figure emblématique de la littérature française du XVIIᵉ siècle. Issu de la noblesse de robe, il s’est fait connaître par ses écrits moralistes et critiques de la société de son temps. Son œuvre la plus célèbre, « Les Caractères », illustre parfaitement son talent pour observer et décrire les comportements humains avec acuité et ironie. À travers ses textes, La Bruyère peint un tableau vivant de la cour et de la société de son époque, offrant une réflexion profonde sur les mœurs et les travers de ses contemporains.

Le contexte d’écriture

Jean de La Bruyère, dans une période marquée par le règne de Louis XIV, se lance dans l’écriture des « Caractères » à la fin du XVIIᵉ siècle. Cet ouvrage est le fruit de ses observations minutieuses de la société de son époque, une société où la cour et les salons jouent un rôle central dans la vie sociale et intellectuelle. La Bruyère, témoin privilégié de ces cercles, critique avec finesse et ironie les mœurs et les comportements de ses contemporains, dépeignant ainsi une véritable comédie sociale où se mêlent hypocrisie, vanité et quête de prestige.

La fiche technique pour Les Caractères La Bruyère

La Bruyère publie « Les Caractères » en 1688, offrant une analyse perspicace de la société française de son époque. Inspiré par Théophraste, il peint avec ironie et finesse les mœurs de ses contemporains à travers 1120 caractères répartis en 16 chapitres. Ce recueil, constamment enrichi jusqu’à la dernière édition de 1696, se veut un miroir de la cour et de la bourgeoisie, critiquant l’hypocrisie, la vanité et les travers humains. Grâce à son style précis et à son regard acéré, La Bruyère dresse un tableau vivant et critique de la société de Louis XIV, faisant de son œuvre une comédie sociale intemporelle.

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